Étude de la régulation de la quiescence et de son rôle dans la réponse à la chimiothérapie dans la LAM
Clément Larrue
Les cellules souches leucémiques (CSL) possèdent des caractéristiques similaires à celles des cellules souches hématopoïétiques (CSH) et sont donc capables d’initier et propager la maladie. De plus, la présence de CSL après le traitement est associée à un risque plus élevé de rechute. Cela est dû à leurs propriétés d’auto-renouvellement et à leur état de dormance qui leur confèrent une résistance aux thérapies.
Par conséquent, cibler spécifiquement cette population cellulaire dormante peut représenter une stratégie prometteuse pour éradiquer la maladie résiduelle et prévenir ainsi la rechute dans les LAM. Grâce à des outils moléculaires originaux permettant d’identifier et de suivre les cellules dormantes dans des modèles PDX in vivo, associés à un criblage « pertes de fonctions » et à une collaboration étroite avec le service d’hématologie de l’IUCT-Oncopole, nous étudions et souhaitons identifier de nouvelles vulnérabilités des cellules dormantes des LAM afin d’éliminer cette sous-population leucémique et de prévenir ou, au moins, de retarder les rechutes.